DESTINATION PANAMA
PANAMA CAPITALE COSMPOLITE
Panama est une capitale surprenante, cosmopolite, une ville de contraste oú se mêle la modernité de son skyline, son fameux canal et l'histoire de son quartier colonial.
Panama la Vieja, ruines de la première ville construite sur la cote Pacifique, classées en 2003 comme patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans le quartier du Casco Antiguo ou Casco Viejo, on retrouve un mélange d’architectures coloniale françaises, italienne et espagnole, un lieu oú il fait bon flâner profiter des boutiques, bars, discothèques et restaurants.
Le skyline de la ville moderne avec ses gratte-ciels, sa zone bancaire, ses centres commerciaux offre un contraste saisissant avec le Panama colonial. Face à la baie de Panama existe un site idéal pour se promener, admirer le paysage et boire un verre, le «Cause Way». Cette digue de 3 km unit les îles de Naos, Perico et Flamenco oú l’on retrouve la fameux Biomuseo de Franck Ghery.
Le légendaire Canal de Panama
Pour le découvrir le canal, il existe de multiples options sur son axe: le naviguer d'écluses en écluses ou bien sur son lac pour admirer faune et flore, le longer en train, depuis ses différentes écluses Miraflores, Cocoli, Pedro Miguel, Agua clara, Gatun pour y découvrir son histoire depuis sa création jusqu'a nos jours.
Au XIX ème siécle, de nombreuses expéditions se déroulèrent pour analyser la faisabilité d’une voie transocéanique pour la partie française citons l’éxpédition de Lucien Bonarparte Wyse et du géographe Armand Reclus. En 1855, la ville connut un fort essor dans l’activité commerciale en raison de la découverte de mines d’or en Californie ce qui engendra la construction du chemin de fer « Transísmíco » : Le Panama Canal Railway.
L’aventure mentionnée dans les livres d’histoire comme le « scandale du Panama » a commencé en 1875 avec le comte Ferdinand de Lesseps, génial constructeur du Canal de Suez. La compagnie universelle française n’a pu lutter ni contre les maladies tropicales ni contre les scandales de corruption. En 1889, les Français cédèrent donc la place aux Etats-Unis d’Amériques qui terminèrent la voie navigable en 1914 et soutinrent par la même la séparation du Panama de la Colombie le 3 novembre 1903.
Les Archipels de rêves: Les Perles, San Blas et Bocas del Toro
Situé à moins d'une demi-heure de vol ou 1h30 de ferry de la capitale se trouve l’Archipel des Perles avec ses 220 îles et îlots de rêves : îles du Roi, de San José, Contadora, Saboga, Viveros… Un Archipel qui doit son nom aux merveilleuses perles autrefois présentes dans les bancs d’huîtres qui tapissaient les fonds marins. La fameuse perle « La Peregrina », la plus grosse jamais découverte, présent qui fut offert à la reine Doña Isabel par Charles Quint, qui fut aussi un cadeau de l’acteur Richard Burton à l’actrice Elisabeth Taylor, proviendrait de cet archipel. À vos masques et tubas !
Sur la côte des Caraïbes, l’archipel de San Blas ou Kuna Yala compte plus de 360 îlots égrenés sur 200 kilomètres. Outre ses paysages et fonds marins exceptionnels, cet archipel est autonome, c'est le terrioite des indiens Kuna. Ces 50 000 indiens ont su perpétuer leurs méthodes ancestrales au fil des années et vivent en communauté sur une quarantaine d'îles.
Plages de sable blanc et la mer cristalline, au-dela de cette vision idyllique, il existe des traditions xxs notamment la production de molas (broderie de la technique de l'appliqué inversé, pieces de tissus savamment cousues et superposées). L’accès à ces îles est limité au 4x4 ou par les airs pour accéder aux quelques lodges rustiques paillottes sur le sable ou bungalows sur pilotis ou bien aux croisières en voilier ou catamaran.
C’est dans cet archipel que Christophe Colon accosta lors de son IV voyage en 1502, d’ailleurs, de nombreuses îles portent son nom. Venez découvrir l’une des destinations les plus connues du Panama : Bocas del Toro!
La province de Bocas, l’un des plus beaux sites eco-touristiques du Panama, est composée de sites superbes pour découvrir les fonds marins, surfer ou se reposer tout simplement farniente sur une plage de sable fin. Bocas est aussi le lieu parfait pour partager des moment de vie avec la population afro-caribéenne et la culture ancestrale des indiens Ngäbé.
Côte Pacifique et provinces centrales: le coeur du Panama
La région de Coclé au centre de l´isthme Panaméen, est une terre de contrastes. Réputée pour ses grandes plages de sable blanc, ses hotels "all inclusive" cette province a cependant beaucoup plus à offrir. A l´intérieur des terres, au-delà de sa zone balnéaire, les habitants ont su préserver leurs richesses culturelles et folkloriques.
Les archéologues ont trouvé dans la province de Chiriquí des vestiges de civilisation remontant 12 000 ans avant Jésus Christ. Ruines de monuments, de grandes quantités de céramiques ont été découvertes comme les fameuses «Huacas» et autres bijoux en or. La plus ancienne pièce d’Amérique latine datant de 2 130 années avant J-C a été trouvée dans la province centrale de Herrera.
Considérée comme le centre nerveux des traditions folkloriques, la péninsule d’Azuero, est parsemée de pâturages, de petits villages avec de jolies maisons traditionnelles blanches aux toits en tuiles d’argile. Cette région est reconnue pour ses fêtes patronales, son carnaval (février) et ses fameuses robes « polleras » réalisées avec les techniques artisanales traditionnelles.
Veraguas, la province plus grande de Panamá se caractérise par la richesse de ses terres agricoles, par son accés aux deux océans, ses montagnes et son histoire. Veraguas compte la plus grande île du Pacifique américain, Coiba, utilisée comme centre pénitentiaire de 1910 à 1993. Cette situation a permis de préserver la faune et la flore terrestre et sous-marine et devenir en 2001 un parc naturel mondial. De part sa beauté sauvage et sa grande biodiversité Coiba est souvent comparée avec l’île des Galapagos. Un chapelet d’îles incroyablement préservées compose le parc national de Coiba et la zone protégée de la baie Montijo.
Chiriqui perfection entre mer et montagne
Les versants du volcan Baru, sommet le plus élevé de l’isthme de Panama, en font l’un des lieux de villégiature préférés des panaméens : une halte idéale pour se rafraîchir du climat tropical des plaines.
Les villages de Boquete et Volcan sont célèbres pour leur production de café et de fleurs dont les fameuses orchidées. Les deux Parcs Nationaux: la Amistad et Volcan Baru satisferont les randonneurs avertis et vous subjugueront par la richesse de leur faune (ornithologie avec le Quetzal) et de leur flore (féria des fleurs et du café en janvier, puis des orchidées en avril).
A 1970 mètres d’altitude, sur les flancs de la cordillère de Talamanca, la route vers les villages de Cerro Punta et Guadalupe traverse un paysage bucolique changeant au fil des saisons, des élevages et des récoltes. De nombreux kiosques y sont dispersés, vendant fruits et légumes, mais surtout des fraises: une pause gourmande s’impose!
Outre les paysages tropicaux de la côte de Chiriqui allant des plantations de bananiers, bois tropicaux aux mangroves qui bordent le Delta, vous succomberez aux plages volcaniques encore intactes. Depuis Puerto Armuelles jusqu'à Boca Chica vous découvrirez le parc national marin du golf de Chiriqui, et ses myriades d’îles encore, pour la plupart vierge.
Le Darien, l'Amazonie panaméenne
Territoire de l’oiseau national, l’aigle Harpie, la région du Darien, considérée comme la dernière région sauvage d’Amérique Centrale avec son épaisse forêt tropicale est située au sud-est de l’isthme. Cette terre ancestrale est celle des populations emberas, wounaan et kuna, elle comprend les territoires protégés de ces ethnies mais aussi le plus grand parc national du pays et les fleuves Chucunaque et Tuira. La légendaire route panaméricaine contrairement aux croyances ne va pas de l’Alaska à la Terre de feu, elle s’interrompt au beau milieu de ce territoire connu comme le bouchon du Darien, le « tapon del Darien ». C’est cet aspect impénétrable qui a permis de protéger une des biodiversités les plus riche au monde qui attirent nombre d’ethnologues, des biologistes et d’amoureux de la nature.