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El Caño, L’or des guerriers du Panama

Updated: Aug 27, 2019


Photo de Orlando Niño @orlandoninofotografia

Ce qui nous vient à l’esprit, quand on pense au Panama, c’est évidemment son Canal. On est loin d’imaginer le potentiel touristique de ce pays bordé par deux océans dont la nature est aussi riche que diverse. Avec El Caño il s’agit bien d’une découverte archéologique majeure qui promet au Panama un bel avenir dans le tourisme culturel.  

Tucaya s’est depuis le début passionné pour les cultures amérindiennes du pays (Kunas, Emberas, Ngobé Buglé etc) et a toujours cherché à conscientiser ses visiteurs sur l’équilibre fragile de leurs modes de vie à travers des programmes orientés vers le tourisme responsable et culturel. 


La découverte du site archéologique del Caño et de la civilisation précolombienne des « Grands Coclé » nous a forcément enthousiasmé.



Photos de Orlando Niño @orlandoninofotografia


La revue National Geographic en a d’ailleurs fait sa couverture il y a quelques temps. 

L’isthme du Panama a toujours été le trait d’union et lieu de passage de commerce entre les différentes civilisations citant en exemple deux des plus connus, Mayas au nord et Incas au sud, celles-ci ayant laissé des traces de civilisations notables. Les Grand Coclé avaient de leur côté choisi de prospérer durablement au Panama mais ce n’est que depuis peu que ce peuple oublié revient à la surface.


Il y a pourtant eu des contacts établis entre amérindiens et conquistadors espagnols, car on retrouve dans les archives de la couronne, les descriptions de Fernandez de Oviedo dépeignant des scènes de vie du peuple Coclé et plus particulièrement celles de sacrifices.

Le site archéologique del Caño, redécouvert au début du siècle passé par des archéologues, se trouve au milieu de champs de canne à sucre et de pâturages. Qui pouvait croire que sous ces monolithes fleurissants où broutaient vaches et autres zébus se trouvaient un cimetière de l’Elite guerrière de « Grand Coclé » ?


Grâce à sa persévérance, l’archéologue Julia Mayo a mis à jour au cours des différentes campagnes de fouilles des colonnes de basaltes, des tombes contenant bien entendu les dépouilles de guerriers et de ses accompagnants, mais aussi plastrons, brassards, bracelets, pendentifs en or, céramiques aux motifs complexes, sculptures d’os de baleine, ornements en agate et serpentine, et toutes sortes d’objets précieux. 

Pour vous donner un avant-gout de cette découverte, le musée du Quai Branly possède quelques pièces précolombiennes panaméennes.


Les autorités et la Fondation El Caño malgré le peu de moyens alloués pour excaver les nombreux trésors que recèle le sous-sol du site ont créé un superbe musée anthropologique.


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