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Les communautés indigènes au Costa rica

Updated: Mar 15, 2023

Le Costa Rica compte actuellement 8 communautés autochtones, réparties sur 23 territoires dans l’ensemble du pays.


Les communautés indigènes du Costa Rica
Les communautés indigènes du Costa Rica

Maleku : Le peuple Maleku est également connu sous le nom de « Guatuso ». Cette communauté a encore une très forte autonomie culturelle et elle souhaite la conserver. Les Malekus ont toujours gardé leur propre langue, leur façon de cuisiner, leurs recettes, leurs danses ancestrales… Ils continuent d'élever leurs enfants selon les rituels et les traditions de la communauté. Lorsqu’une personne décède chez les Malekus, elle est enterrée à proximité de sa famille : près des habitations, une manière de rendre hommage au défunt.


Bribri : La communauté indigène des Bribri est une des plus importante du pays avec près de 17 000 habitants qui se répartissent en 4 zones. Sur la côte Caraïbes : Talamanca, Cocles et dans le Pacifique Sud Salitre et Cabagra. Cette communauté est très ouverte vers l’extérieur, elle reçoit régulièrement des voyageurs qui souhaitent découvrir leur culture de plus près. Ils construisent leurs propres maisons : des habitations coniques typiques de Talamancan. Concernant leur religion, ils croient en leur propre dieu (Sibö) et procèdent, eux aussi, à des enterrements autour de leur maison. Côté artisanat, ils fabriquent des instruments pour la chasse, la pèche mais également pour la musique avec le Güiro, le Sabak (tambour), le Maraca et l'utilisation du Dúk (escargot). Certaines de leurs traditions et coutumes sont légèrement similaires à celles d'un peuple voisin, les Cábecares.

Pour découvrir davantage les Bribri, nous organisons des courts séjours au sein de la communauté.


Cábecar : C'est la deuxième plus grande ethnie du pays avec une population de plus de 10 000 habitants dans le pays. Il y a 8 réserves qui composent l’ensemble du territoire Cabecar : Ujarrás, Chirripó Arriba, Bajo Chirripó, Nairi Awari, Tayní, Kekoldi et Talamanca Cabécar.

Les Cabecares vivent essentiellement de la culture agricole (café, cacao, banane…) et de la chasse. En plus de la langue espagnole, ils conservent tant bien que mal leur langue typique, une manière de conserver leur culture. Excellents en artisanat, ils fabriquent de magnifiques sacs et hamacs.


Borucas : Aussi connus sous le nom de Brunkas, cette communauté se trouve dans la réserve Bocura Curre mais aussi à Puerto Cortés et Palmar Norte.

L’incroyable Fiesta de los Diablitos a lieu à Boruca Curre. Cette célébration sous forme de procession dure trois jours et a lieu chaque année : du 31 décembre au 2 janvier. Cette fête symbolise l'effort constant des communautés indigènes pour défendre ses traditions, ses coutumes, ses croyances, sa langue…


Terraba ou Teribe : Situé dans le canton de Buenos Aires. Ce groupe se démarque grâce à son artisanat avec ses magnifiques masques en bois, divers instruments de musique comme des tambours, des maracas et des flûtes.


Chorotega : Ils sont situés dans les provinces de Guanacaste et Puntarenas. Bien que cette communauté n’ait pas gardé sa langue natale, elle a su préserver ses recettes typiques à base de maïs, ses connaissances curatives de nombreuses plantes médicinales ainsi que son savoir-faire d’exception autour de la poterie. Afin de sauver l'histoire et les coutumes de ce peuple, un musée a été créé : l’écomusée de la céramique de Chorotega, un projet mené par ses propres habitants qui avaient à cœur de partager l’histoire de ses ancêtres.


Huetár : C’est la communauté indigène la plus proche de la Vallée Centrale. Malgré le fait qu’elle a délaissé sa langue depuis le 18ème siècle, ce peuple a su préserver ses traditions grâce à la musique (le marimba et les maracas notamment) mais aussi grâce à l’élaboration de la chicha et leurs connaissances des plantes médicinales.


Ngobe - Bugle: Ce peuple, initialement originaire du Panama où sa culture est encore profondément enracinée, est arrivé au Costa Rica depuis des centaines d’années. Ils ont gardé l’intégralité de leur langue d’origine sans jamais la voir disparaître.

Les femmes de la communauté Ngobe sont les seules du pays à conserver leur costume traditionnel au quotidien. Elles portent ce magnifique vêtement qui se compose d’une longue chemise aux couleurs vives avec des formes géométriques sur la poitrine et sur les manches. Certaines sont réalisées à la main et d'autres avec l’aide d’une machine à coudre.


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